Rien qu’en écrivant le titre, j’ai envie de me gifler. Comme s’il n’y avait qu’un type de corps qui avait le droit de partir en vacances et se pavaner à la piscine et à la plage.
Summer body, nan mais sérieux? Comment en est-on arrivés là?
Mince c’est beau. Mince ça reflète la bonne santé. Les bons choix alimentaires. Mes popotos à la bolognese oui!
Ca ne reflète rien d’autre qu’une société basée sur les apparences et grossophobe. Tu sais combien de patientes avec un IMC « normal » voir très minces, sont venues en consultation en étant dans la plus mauvaise santé qu’elles n’ont jamais connues?
Tu connais le nombre de femmes qui se bousillent la santé en se privant de manger, et donc de nutriments, et donc qui détruisent leur thyroïde, leurs intestins et leur santé mentale juste parce que depuis qu’elles sont jeunes, et surtout la puberté on leur a dit : stop les formes, ne prends pas trop de place, t’es sûre que tu veux te resservir?
Les réseaux sociaux sont devenus un nid à complexes, le nombre de femmes qui souffrent de TCA est sans cesse à la hausse, notamment celles qui souffrent d’orthoréxie. On est devenus obsédées par des régimes alimentaires restrictifs, qui punissent plus qu’ils ne guériront jamais.
C’est reparti pour un tour. Hollywood a décidé que l’ère de la femme voluptueuse qui a fait la fortune de nombreux chirurgiens esthétiques, merci la génération Kardashian, était révolue. Welcome back dans les années 90, quand les top models étaient d’une maigreur maladive et où manger une pomme par jour et un coca zéro avaient la côte.
Je ne sais pas si tu as vu Kim K au dernier Met Gala? Où est passée sa taille? Elle est quasi inexistante. Et c’est ce genre de role model qu’on met devant les yeux de toutes les jeunes femmes de 2024. Tu as vu Cristina Aguilera dernièrement. Kelly Clarkson? Jennifer Lopez? Les meufs elles ont fondu comme neige au soleil en quelques semaines, parce qu’avoir des formes, c’est mal, présumément à l’aide d’un médicament destiné aux diabétiques : l’Ozempic. Super sain comme comportement. Mais bon. Au moins, elles sont minces.
Alors. Attends. Les femmes de nos générations et celles d’avant n’ont pas besoin de réseaux sociaux pour être complètement bousillées psychologiquement par les idéaux et diktats de la société. Range moi ces kilos en trop qu’on ne saurait voir.
C’est bien connu. La valeur d’une femme se compte en kilos. On s’en fout qu’elle ait eu des enfants, des grossesses compliquées, traversé des dépressions, fait face à des traumas forts, vécu la pauvreté, qu’elle n’ai pas eu accès à des ressources humaines, financières, sociales décentes durant des mois ou des années. Nan. Monte sur la balance madame.
L’IMC est la plus grande arnaque de l’histoire de la santé. Un outil de mesure qui ne prend pas en compte l’humain, et qui ne fait pas la différence entre gras et masse musculaire. Evidemment, ne nous fions qu’à cet outil pour juger ou pas si une personne est en bonne santé.
Je suis très vocale sur ce sujet. Je suis naturopathe et maman de 5 enfants. Mon corps est loin d’être dans les normes du « fit ». Et pourtant, je fais attention à mon alimentation, je fais de l’exercice plusieurs fois par semaine, j’essaie de gérer le stress et apprendre la résilience. Mais un corps c’est fluctuant. Comme la vie. Je n’ai jamais rien vu de linéaire dans la vie, à part la ligne de l’appareil qui indique qu’il n’y a plus de battements de cœur. La mort quoi.
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