Je suis une femme anti féministe…mais aussi anti bouffons !

Ma fille aînée qui m’a vue évoluer contre vents et marées ces 18 dernières années n’est pas forcément d’accord avec ce retour aux sources et à ce que je considére comme étant logique. Mais c’est normal chacun ses opinions et sa construction.

Et j’ai ma part de responsabilité dans sa mentalité actuelle qui lui fait dire que : si les féministes n’avaient pas existé, la condition de la femme serait restée bien misérable.

En 2015, quand je suis sortie d’un mariage toxique avec 4 enfants en bagage, et que j’ai enfin pu reconstruire mon identité, annihilée par des années avec un pervers narcissique, le féminisme a été une source de réconfort pour moi. Dans la demie mesure car je n’aime aucune extrême, mais j’estimais en avoir besoin pour redorer mon blason personnel. Et puis j’ai toujours grandi avec cette idée affreuse que ce que tu fais et ce que tu montres a plus de poids que d’être réellement qui tu es, même si tu vas à contre courant de la norme.

Détruite mais déterminée à reprendre le contrôle de ma vie, l’illusion que fait miroiter le féminisme dans l’esprit de femmes perdues, et je n’ai pas peur de le dire, qui est l’égalité des sexes, le girl power, la boss attitude, a bel et bien orienté mon jugement pendant quelques temps.

Puis j’ai commencé à guérir et à revenir petit à petit vers la lumière 😁 et j’ai compris pourquoi je m’étais laissée embarquer dans ce délire. Parce que les circonstances de ma vie m’avaient emmené à ne taper uniquement que dans mon énergie masculine, à tout porter sur mes épaules quand l’éducation des enfants par exemple, le souci de s’en sortir tout court au quotidien sont des tâches de couple.

J’ai totalement perdu trace de mon essence féminine. Cette énergie féminine qui NE PEUT PAS exister sans un masculin fort. Et je t’avoue que mon quotidien avec 5 enfants maintenant et 4 ou 5 boulots à la fois, m’obligent à toujours aller taper dans cette énergie masculine, avec des horaires de travail qui correspondent au rythme biologique masculin, avec des objectifs à atteindre qui sont purement masculins, parce que je n’ai pas le choix.

MAIS. Entre temps. Je suis revenue à la raison. Et chaque chose à sa place. Et chaque place a sa chose. Une femme et un homme ne seront JAMAIS égaux. Dans une relation ÉQUITABLE soit. Mais en vertu de leur nature absolument opposée et différente, l’un ne pourra jamais se substituer à l’autre, ni prétendre aux mêmes capacités. Il n’y a pas de rang inférieur et supérieur, il y a juste deux êtres qui devraient dans l’idéal se compléter parfaitement pour entretenir un équilibre sain au sein du foyer.

Et si c’est une réalité et une vérité que je porte et assume, il n’en reste pas moins que la réalité sur le terrain est totalement différente.

Si je suis anti féministe, car j’estime que le féminisme a fait plus de mal que de bien à la femme dans ce qu’elle a de plus intime et profond ( et c’est un sujet que je développe dans mon dernier ebook sur la sexualité féminine) notamment sa santé et sa mentalité, que le féminisme a été créé à la base pour que les gouvernements et industries profitent d’une autre partie de la population à taxer et profiter également de l’éclatement du noyau familial pour de substituer aux parents ; il n’en reste pas moins qu’il y a une carence du côté du masculin qui est assez flagrante.

La femme a besoin de se sentir protégée. En sécurité. Choyée. Et oui je te vois rouler des yeux derrière ton écran mais ça n’en reste pas moins vrai. C’est sa nature. Et pour cela elle a besoin de pouvoir compter sur un HOMME. Mature. Auquel on n’a pas besoin de suggérer de faire des choses qu’il devrait faire de son plein gré, parce qu’il est doué de raison et d’empathie pour sa compagne. Qui suscite de l’admiration. Qu’on ne materne pas parce qu’un homme que l’on traite comme son fils ne pourra jamais nous attirer intimement. Un homme juste. Dévoué. Qui en impose. Qui connaît le sens des priorités. Ferme et droit. Avec de la morale et de l’ambition. Respectable. Un HOMME. Un masculin fort. Qui nous permet d’aller puiser dans notre énergie féminine nourricière, ronde, pleine de compassion, douce, au service de, maternante, préservée et le pilier de sa famille.

Tant que la femme devra se substituer à plusieurs niveaux à celui avec lequel elle partage sa vie, elle ne donnera jamais satisfaction à son compagnon et vice versa. On parle souvent de la communication comme la solution majeure de la réussite des couples. Mais la communication non verbale est aussi, voire encore plus importante. Les non dits, que ce soit dans le négatif comme dans le positif sont extrêmement puissants.

Non. La femme n’a rien à prouver. Parce que son état de femme lui confère déjà une grandeur incroyable. Elle est celle qui donne la vie. Celle qui éduque la génération future. Elle a une force inépuisable et inégalée. Elle n’a pas besoin que le féminisme vienne lui redonner des droits qui lui sont naturellement acquis.

Encore faut-il que les hommes retrouvent aussi leur chemin vers ce qui faisait d’eux il y a des décennies, des héros du quotidien pour leur famille. ( Pensée émue pour mes grands pères maternels et paternels qui en étaient l’incarnation). Des êtres forts, décents, droits, et des modèles.